•  

    Patrick Fischmann ous parle des contes

    Les contes sont les trésors de la nature mais si nous demandons quelle est la nature des contes à Patrick Fischmann il nous répond que c'est celle qui a enseigner les passeurs, les bardes et les conteurs depuis l'aube des temps. 

    " En latin, natura signifie ce qui existe depuis la nuit la naissance. Cette définition répond parfaitement à ce qu'est la nature des contes, qui sont comme on le sait vieux comme le monde. Ils ont accompagné l'âme humaine confrontée aux mystère de l'existence à travers des métaphores osées. Ils se sont penchés sur l'origine, le renouveau et l'infinie variété des formes de vie. Ils ont saisi le grand chêne lové dans le gland, les cristaux enfantés par le volcan, la dance nuptiale qui se révèle à l'oisillon de paradis. Ils se sont développés en observant natura. Ce qu'il y avait d'inné chez l'arbre, d'alchimique en la pierre, d'instinctif pour l'animal se présenta sous une forme symbolique et métaphorique à l'homme, confronté à la complexité de son être, aux risques inédits, à la curiosité de sa
    conscience. "

    " Dans nos conscience, les contes se révéleront des trésors naturels venus pour vivifier ses intuitions et l'aider à trouver du sens à son existence. L'imagination sera soumise à la loi de natura. Comme le chêne est inscrit dans un simple gland, le futur roi est présent dans le Simplet, le prince charmant dans la Bête, la fée dans l'onde et le magicien dans la forêt. Pour vivre paisiblement son sentiment d'appartenance au monde naturel, l'être humain doit être aussi souple qu'un roseau, aussi fluide et joueur qu'un torrent de montagne. "

    Patrick Fischmann ous parle des contes

    " L'être humain est nécessaire dans son élément avec les contes. En se tenant debout, soumis aux situations changeantes, l'homme, révèle le poète-conteur, Robert Bly, est un réceptacle d'histoires disponibles. 
    Les oiseaux sait comment faire un nid, l'homme apprend, avec des histoires conçues afin qu'il germe, s'épanouisse pour l'accompagner dans ses aventures. Dans ce qui existe, vit et prospère depuis l'aube des temps, il peut aller puiser des contes et légendes mémorielles mais aussi des réponses toujours neuves, une sagesse qui escorte son évolution. "

    " La nature des contes a été déposée en nous pour que nous changions aussi souvent qu'il est souhaitable de mélodie sans jamais cesser de quitter son concert. Les contes sont de grands maîtres de l'interdépendance, de l'unité et de l'équilibre. Oui, ce sont bien des trésors de la nature. Dont les conteurs sont les gardiens. "

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Les contes transmis à l'origine de façon orale, ont existé avant la littérature écrite. Ils remontent donc aux sources de la littérature et constituent des documents historiques de première importance. C'est dans cet esprit que les frères Grimm ont consacré une bonne partie de leur vie à la réunion, la rédaction et la publication des Contes qui ont fait leur célébrité.

    Les philologues et historiens, la poésie et le contes populaire contiennent l'âme du peuple et ils sont la preuve, étant sans auteur, de l'origine divine du langage. Cette affirmation  doit évidemment être fortement nuancée ; en effet, s'ils n'ont pas inventé les contes, les frères Grimm les ont quelques peu remaniés et "actualisés" et bien entendu, colorés la morale de leur époque. 

    Car les contes, comme l'on montré certaines études ethnologiques ou psychanalytiques, avaient ou ont notamment pour but de favoriser l'entrée de l'enfant dans la vie sociale en lui proposant des codes, des valeurs, des modèles de comportement. 

    Les frères Grimm ont recensé et réuni plus de deux cents
    contes ; contrairement à d'autres, comme Andersen, ils ne les ont pas crées, ils n'ont fait que les sortir de l'ombre, les dépoussiérer, les faire revivre, les débarrasser de leur patois et de leurs dialectes pour les rendre accessibles à leurs contemporains.

    Leur parution fut un véritable événement littéraire, les Contes devenant le livre de chevet de la jeunesse allemande, et ceci, de génération en génération. Blanche-Neige et les sept nains, Cendrillons, La Belle au bois dormant, les musiciens de la ville de Brême, Le Petit Poucet, etc..., autant de chefs-d'oeuvre que tout le monde connaît et qui font partie du patrimoine universel.

     

     

     

     


    votre commentaire
  • L'art d'aimer est un poème didactique en trois livre sur les moyens de plaire. Au livre I, le poète traite du problème des lieux de rencontre et des façons de plaire. Ainsi, indique-t-il au lecteur que c'est dans les lieux publics, les dîners en ville et au spectacle qu'il a le plus de chances de faire des rencontres intéressantes. Le professeur de galanterie donne ensuite toutes sortes de prescriptions sur l'usage des billets doux, des complicités utiles, sur la façon de s'habiller, les propos à tenir (compliments et promesses).
    Le livre II énumère les moyens qui permettront aux hommes de s'attacher leurs conquêtes. Ovide recommande les cadeaux ainsi que des moyens plus psychologiques comme être en admiration perpétuelle, donner des preuves de dévouement, louer même les défauts de la femme aimée, s'arranger pour que les infidélités demeurent ignorées, mais dans certains cas,éveiller la jalousie. 
    Le livre III, à la différence des deux premiers, s'adresse aux femmes, qui séduiront les hommes par les parures du corps et de l'esprit. 

    L'art d'aimer, où Ovide place les deux sexes sur un pied d'égalité avec le même droit au plaisir, à la culture et à la liberté, fit du bruit en son temps et demeure aujourd'hui un livre plein de charme et d'humour.  

    Extrait

    " Ne va pas surtout reprocher à une femme ses défauts : combien d'amants se sont bien trouvés d'avoir dissimulé ! 
    La couleur de son teint ne fut jamais chez Andromède, critiquée par celui, qui à chaque pied, avait des ailes mobiles. On s'accordait à trouver Andromaque d'une taille démesurée : un seul homme la jugeait de taille moyenne, Hector. Ce que tu as du mal à supporter, il faut t'y accoutumer ; tu le supporteras facilement ; l'habitude atténue bien des choses, tandis que l'amour naissant remarque tout. Cette branche, nouvellement greffée sous la verte écorce, va prendre ; elle est encore délicate ; que la plus légère brise la secoue, elle tombera. 
    La fuite des jours suffit à supprimer toutes les tares physiques, et ce qui était une défectuosité cesse d'être avec le temps. 
    Lorsqu'elles n'en ont pas l'habitude, les narines ne peuvent supporter le cuir du taureau ; avec le temps elles sont domptées et ne s'aperçoivent plus de l'odeur.

    Des mots peuvent pallier les défauts : on appellera brune celle qui a le sang plus noir que la poix d'Illyrie. Louche-t-elle ? Elle est semblable à Vénus. A-t-elle les yeux jaunes ? A Minerve. Elle sera svelte, celle à qui sa maigreur laisse à peine un souffle de vie. Appelons agiles les petites, et bien prises les énormes. Bref, déguisons le défaut sous la qualité qui en est la plus voisine. "

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique