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    Dans Admiration, Jacques Bergier a rédigé la fiche signalétique de Merritt. Profession principale : journaliste. Profession secondaire : chimiste organicien spécialisé dans la recherche biologique ; inventeur, avec le professeur J. Weir Mitchell, des drogues psychédéliques ; archéologie ; romancier.

    Comme on le voit, Merritt semble avoir mené plusieurs vies parallèles... mais celle d'écrivain ne fut pas la moins importante.

    Issu d'une famille quaker, Abraham Merritt est né le 20 janvier 1884, à Beverley, New Jersey. Il suit des cours de droit, mais dès l'âge de 19 ans il doit travailler. Reporter au Philadelphia Inquier, il assiste alors à un événement très grave dont il emportera le secret dans la tombe. On l'envoie ensuite à l’étranger tous frais payés. Il se rend en Amérique centrale et au Mexique. Il explore la cité maya de Tulum, cherche des trésors (découverts par la suite) au Yuacatan, devient frère de sang d'une tribu indienne, après les rites d'initiation.

    Rentré aux Etats-Unis, il est nommé rédacteur de nuit pour les nouvelles locales : c'est un excellent journaliste. En 1937, il en devient le rédacteur en chef et le restera jusqu'à sa mort, survenue en août 1943, où il fut foudroyé par une crise cardiaque.

    Merritt adorait écrire, et il écrivit en toute liberté, sans aucune préoccupation pécuniaire. En effet, bras droit de Goddard, il était très bien rémunéré. Pour preuve : il était le propriétaire d'une résidence secondaire dans l'île d'Indian Rock en Floride, d'une ferme expérimentale, où il cultivait des avocats, des mangues et des litchis, et d'une autre ferme expérimentale où il planta les premières oliveraies de Floride. Il possédait aussi une serre de plantes vénéneuses rares.

    Apparemment, Merritt était béni par les dieux. C'est ainsi que, pratiquement dès que sa première nouvelle, le succès lui est acquis les lettres des lecteurs affluent, exigeant une suite. La publication en feuilleton dans All-Story, en 1919, du Gouffre de la Lune est suivie avec ferveur, presque avec délire ! L'imagination des lecteurs est enflammée, Merritt devient célèbre du jour au lendemain, la lecture de ses livres décidera de la vocation de nombreux écrivains de science-fiction. Sa renommée ne cessera de grandir jusqu'à sa mort, et même au-delà !

    Abraham Merritt - Bio

    A mi-chemin entre le fantastique et la science-fiction l'oeuvre de Merritt oscille sans cesse de l'un à l'autre en tombant par instant dans le merveilleux. Merritt a découvert un autre monde, celui de l'imaginaire, dont il entreprend patiemment l'exploration en archéologue du merveilleux. Bien qu'il travaille six jours sur sept à l'American Weekly, il mène une carrière d'écrivain prestigieuse, entre autres activités.

    Comme Lovecraft, qui le salua en son temps, Merritt est passionné par les civilisations inconnues qui peuplèrent autrefois la Terre. Aussi, la plupart de ses romans sont bâtis sur le même schéma : le héros découvre en un lieu oublié les vestiges d'une civilisation très ancienne, ce qui donne lieu à de nombreuses aventures, avec, souvent, l'intervention de divinités antiques. Le Gouffre de la Lune révèle l'existence, sous le Pacifique, de cavernes gigantesques, survivances du continent Mu. Le héros rencontre l'Être de lumière et les prêtresses attachées à son culte.

    Le Monstre de métal décrit la rencontre d'une civilisation souterraine, mais cette fois il s'agit d'êtres métalliques. Plus proches du merveilleux, Le Visage dans l'abîme et Les Habitants du mirage rapportent la découvertes de deux sociétés mystérieuses, l'une dans les Andes, l'autre en Mongolie. Les lecteurs n'ont pas oublié le petit peuple doré, la belle et douce Evalie, et Leif, pour qui se battent deux femmes : Evalie et la sorcière brune Lur.

    Abraham Merritt - Bio

    Tous les romans de Merritt présentent un affrontement constant entre la lumière et les ténèbres, le lutte du Bien et du Mal. Ce qui n'exclut pas la fascination du Mal, la magie des ténèbres. Ainsi, dans Sept Pas vers Satan, l'explorateur James Kirkham affronte Satan lui-même, " qui collectionne les âmes et la beauté "..., sans jamais cacher son admiration pour celui qui se présente comme le maître du monde ! Le jeu des sept empreintes devient une formidable partie d'échecs, menée à l'échelle planétaire.

    Merritt aborda également l'érotisme dans La Nef d'Ishtar, roman où un archéologue est transporté, par des moyens magiques, 6 000 ans en arrière. Il se retrouve sur le pont de la nef d'Ishtar, face à Sharane, la grande prêtresse, à la beauté païenne ensorceleuse.

    Dans ses dernières œuvres, Merritt abandonna la science-fiction et l'heroic-fantasy pour écrire deux romans de fantastique pur. Il travailla un temps sur un roman : La Femme renard. Non satisfait du traitement, il le laissa inachevé. Ce livre fut terminé et publié par Hannes Bok.

     Brûle, sorcière, brûle ! traite de magie noire au cœur de New York en 1932 ! Mme Mandilip, sombre sorcière, anime des poupées diaboliques et leur ordonne de tuer ses victimes à l'aide de longues aiguilles. Comme pour Sept Pas vers Satan, Hollywood s'empara du roman pour en faire un film : Les Poupées du diable. 

    Abraham Merritt - Bio

    Les lecteurs virent leur attente récompensée, puisque Merritt écrivit la suite, avec Rampe ombre, rampe ! Le souvenir de Mme Mandilip imprègne les pages de cette nouvelle aventure, mais la véritable héroïne est la troublante Dahut, la Demoiselle d'Ys, reine des Ombres, et du mythes d'Ys, la cité du Mal. Une nouvelle fois, la lumière et les ténèbres s'affrontent, le passé et le présent s'entremêlent  : alan Caranac est opposé à Dahut et ses maléfices, autant dans la ville moderne de New York qu'à Ys et parmi les alignements de Carnac, où attend l'inquiétant " collecteur du Cairn ".

     Magie, envoûtement, sortilèges, érotisme... Dahut est bien la moderne prêtresse du Mal éternel qu'on toujours pratiqué et vénéré les peuples de la Terre.

    C'est la dernière oeuvre de Merritt, qui n'écrira plus rien durant les neuf années qui le séparent de la mort, se contentant de réviser ses anciens textes. . Comme on l'a écrit : il avait cessé de rêver. Depuis lors, ses livres ont continué d'être réimprimés, attirant un nombre sans cesse grandissant de lecteurs. Dans plusieurs référendums, il arriva en tête des écrivains préférés du public, alors qu'il n'avait plus rien publié depuis longtemps. Ses livres sont autant de chefs-d'oeuvre, et l'on a pu dire qu'il inventa la science-fiction et le fantastique sous leurs formes modernes. Son influence a été considérable, de Jack  Williamson et Lovecraft jusqu'à Ira Levin.

    " Archéologue du merveilleux " Merritt n'en a pas fini d'enflammer l'imagination de ses lecteurs, fascinés par cet autre monde où l'on retrouve les mythes collectifs de l'humanité. Merritt, ou l'exemple quasiment unique d'un auteur vénéré et respecté depuis le premier jour... Merritt, ou le " patron " du merveilleux.

     


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  • Edgar Allan Poe - Bio

     

    Ses personnages sont grotesques ou tragiques. Grotesques, ils représentent les grands de ce monde, politiciens, affairistes, démocrates, arrivistes arrivés, ses collègues journalistes quelquefois, ses rivaux, et les écrivains américains qui ne savent pas sortir des modèles que l'Europe leur a léguer.

    Tragiques. il sont les héros des drames qu'ils ont voulus, désirés et choisis. le destin des protagonistes du Portrait ovale, du Chat noir, ou d'Eléonora est de périr des monstres qu'ils ont inventés pour peupler leurs âmes vides. En chacun de ces ténébreux personnage, l'âme du mythique docteur Faust se réincarne. Une connaissance est en jeu, que la puissance terrifiante des mots anime et protège. Ses personnages sont à l'image de sa vie.

    Edgar Alla Poe naît, en 1809, à Boston, sous le double signe du drame et de la fortune. Orphelin à deux ans, il est recueilli par un très riche négociant de Richmond, en Virginie, qui lui fait donner la meilleur éducation du monde, en Angleterre et aux Etats-Unis

    Edgar Allan Poe - Bio

    En 1826, il se fait renvoyer de la très libérale université de Virginie et ses dettes de jeu sont cause d'une brouille avec son père adoptif. Il s'engage dans l'armée. West Point l'expulse. En 1827, il publie des poèmes. Ils n'ont aucun succès. Des nouvelles soumises à un concours, intéressent le jury : elle ne sont pas primées. Ainsi va la vie d'Edgar Alla Poe. Il a tous les talents. Mais la malchance s'acharne sur lui.

    En 1835, tout de même, ses premières nouvelles sont publiées. Il est alors journaliste. Le Southern Literary Messenger en a fait son critique littéraire et bientôt son rédacteur adjoint. La qualité de ses critiques vaut richesse et succès à la revue ; il ne tardera pas à la quitter.

    Les contes qu'il publie à cette époque sont achetés par tous les périodiques américains. Tous ne sont pas " Fantastiques ". Certains d'entre eux sont une parodie amusante des auteurs européens qu'il abhorre. Il rêve même de faire paraître un recueil de textes qu'il voudrait présenter comme s'ils avaient été écrit par 
    le " club In-folio ", une association d'écrivains débile soumis béatement à l'inspiration européenne.  

    Edgar Allan Poe - Bio

    Une autre série de contes (Le Masque de la mort rouge, la Chute de la maison Usher) et ses 
    poèmes (Le Corbeau) met aux prises des héros avec des passions d'autant plus redoutables qu'elles sont plus intellectualisées. Tous subissent le sort de Prométhée : leur orgueil les dévore. En ce sens, Edgar Alla Poe est le dernier des grands tragiques grecs : l'ubris, la démesure, perd ceux qui en sont frappés.

    A l'opposé, une troisième série de contes présente des hommes maître d'eux-même, presque surhumains. 
    Dupin, le héros du Double assassinat dans la rue Morgue et du Mystère de Marie Roquet en est le type même. Mettant de côté leur passions, qui ne sont que des leurres, ils doivent leur puissance à leur intelligence et à leur merveilleuse logique. 
    Contrairement au Sherlock Holmes de Conan Doyle, qui doit ses pouvoirs à ses nombreuses connaissances, Dupin ne raisonne pas à partir d'une succession d'indice, mais fonde ses résultats sur l'intelligence pure. Qu'il soit métaphysique, fantastique ou policier, le mystère peut être dominé. A ceux que les passions n'aveuglent pas, appartiennent la fortune et la vérité.

    En 1836, il avait épousé sa cousine Virginia Clemm, alors âgée de ... 14 ans, et ils auraient filé des jours heureux si l'alcool et la drogue ne leur avaient progressivement miné la santé.

    Edgar Allan Poe - Bio

    A la mort de sa femme, en 1847, il subit l'influence du voyant de Ploughkeespie et se consacre à l’occultisme et à la cosmogonie. Il veut mettre son extraordinaire capacité logique au service de l'humanité et c'est avec assurance qu'il déclare avec ses seules connaissances, faire une " démonstration neuve et irréfutable du plus vaste problème qui soit : la création du monde ".

    Il écrit alor Eureka, un vaste poème en prose qui est sans doute avec le Corbeau, son chef-d'oeuvre. Il y montre que " la cause secondaire de tous les êtres, ainsi que le germe de leur de leur inévitable destruction " sont contenus " dans l'Unité Originelle de l'Etre Premier ".

    A l'aube du 4 octobre 1849, on retrouvera le corps d'Edgar Allan Poe dans une rue de Baltimore. On veut que le delirium tremens l'ait emporté. Une maladie nerveuse ou le diabète, suppose-t-on aujourd'hui.

    Baudelaire, son traducteur, parlera d'un suicide intellectuel préparé depuis longtemps. ".
    Mais on sait que quelquefois aussi des larmes de fond du futur emportent les poètes et les noient, " loin de l'étoile où ils sont nés ".

     


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    La popularité de Jules Verne est une des rares constantes de la littérature, au point que l'on peut se demander pour quelles raisons cet écrivain, qui n'est ni un grand philosophe ni un styliste de premier ordre, trône au royaume des grands, quelque part entre Balzac et Dostoïevski, lui qui ne voulait écrire que des romans d'aventures et qui y trouvait son plaisir.

    Certains esthètes pourront cependant rétorquer : " Est-il pour cela un véritable écrivain, mérite-t-il donc ce succès international, ce maniaque de la plume atteint d'une paranoïa prolifique, éperdument amoureux de n'importe laquelle de ses plus grotesques petites machines ? " A ceux-là il faut répondre qu'une dimension fondamentale de l'oeuvre de Jules Verne leur échappe, qui pourtant se conjugue extraordinairement bien avec le " grand voyage " qu'est la lecture de tous ses romans. Abrupte et brûlante, enivrante comme un vieil alcool, cette dimension s'appelle poésie.

    Bien qu'un de ses plus fascinants romans, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, prophétise le premier satellite artificiel, et que le Nautilus préfigure, dix ans à l'avance, les sous-marins de l'ingénieur Laubeuf, Jules Verne n'est pas un scientifique. C'est moins la science que sa puissante poésie qu'il incarne dans de redoutables mythes en acier, pressentant les noces de l'homme et de la machine, voyant l'ossature métallique du XXè siècle prendre forme et se développer, déterminant la marche en avant du monde pour dix siècles d'histoire.

    Ainsi, on a pu écrire que " Jules Verne vibre et crée à l'intersection du présent et de l'avenir ".

    Jules Verne est né à Nantes, en 1828, dans une famille aisée. Installé à Paris pour y terminer ses études, il mène la vie d'un jeune étudiant sans le sou : il veut tout savoir, tout lire, tout connaitre. Il jeûnera trois jours pour s'acheter le théâtre de Shakespeare. En 1849, il fait la connaissance d'Alexandre Dumas. L'année suivante, il passe sa thèse de droit. Pour obéir à son père, il doit s'inscrire au barreau de Nantes et prendre sa charge d'avoué.

    Jules Verne ne l'entend pas de cette oreille. Il a trop fréquenté le milieu des écrivains et des poètes : c'est décidé, il sera écrivain. Dès 1852, il publie deux récits déjà marqués de sa patte de grand romancier d'aventures : Les Premiers Navires de la marine mexicaine et Un voyage en ballon. La même année, il se fait remarquer en publiant Martin Paz, un court roman historique qui se voit se déchirer, au Pérou, des Espagnols, des Indiens et des métis, tandis que se déroule une très belle intrigue sentimentale. Il semble que le monde dans lequel il coulera la plupart de ses quelques quatre-vingts romans est déjà creusé, avec ce balancement idéal entre les grandes vision historiques et géographiques, et l'expression des sentiments et des passions.

    Il n'a pas assez de nuit pour apaiser sa fringale de savoir. Les connaissances théoriques ne lui suffisant pas, il commence à voyager : Angleterre, Ecosse, Scandinavie. C'est en 1862 que tout va se décider : Il propose à Hetzel, le célèbre éditeur parisien, son nouveau roman Cinq Semaines en Ballon, et signe avec ce dernier un contrat pour vingt ans. Le succès du roman est complet, d'abord en France, puis à l'étranger : le livre est bientôt traduit dans toutes les langues européennes Désormais, les Romans de Jules Verne, qui passionnent  la fois les parents et les enfants, vont se succéder à un rythme rapide.

    Dans les Aventures du capitaine Hatteras, qui transporte le lecteur dans les froides étendues polaires, il écrit : " Je ne crois pas aux contrées inhabitables ; à force de sacrifices et avec les ressources de la science, l'homme finira par fertiliser même un tel pays. " Son nouveau héros, le minéralogiste Lidenbrok, s'enfonce dans les entrailles de la Terre et y découvre les espèces antédiluviennes et les végétations pétrifiées du monde préhistorique.

    Puis ce sont Les Enfants du capitaine Grant et Vingt mille Lieues sous les mers, roman hanté par la vision de ces profondeurs qui restent calmes, même quand la tempête se déchaîne. L'auteur compose son récit avec une sorte de jouissance frénétique : " Je suis en plein dans mon voyage sous les eaux et je m'y plonge avec un plaisir inouï. " L'édition illustrée du roman paraît pour les étrennes de l'année 1870.

    Le Temps publie Le Tour du monde en quatre-vingts jours et le tirage du journal se met soudain à grimper vertigineusement. Chaque jour, les correspondants des journaux américains câblent dans leur pays les péripéties d'une aventure que tout le monde s'accorde à trouver incroyable. Les plus grandes compagnies maritimes font à Jules Verne des ponts d'or afin qu'il consente à embarquer son héros sur un de leurs navires. Le succès atteindra son point culminant avec Michel Strogoff. Désormais, il est riche, immensément riche. Il va pouvoir voyager.

    A bord de son Yacht, le Saint Michel III, Jules Verne visite l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Norvège, l'Irlande et l'Ecosse, dont les mines inspireront 
    Les Indes noires. Passant devant la rade de Kiel, il pressent, de ce don presque prophétique que personne n'a jamais vraiment pu expliquer, les futures machines de guerre, les canons à longue portée et les gaz mortels.

    Pour écrire Mathias Sandorf, il s'embarque pour le Portugal, visite l'Italie, où il est reçu par le pape Léon XIII. Quand il revient d'Italie, il a déjà écrit le plan complet de son livre, enrichi de tous les personnages pittoresques qu'il a rencontrés.

    Les adolescents qui furent enchantés par ses premiers romans et passèrent des nuits blanches pour connaitre plus rapidement la conclusion de ses aventures sont, en cette fin de XIXè siècle, devenus des hommes : certains vont transposer dans le réel ses plus géniales inventions. Les premiers aéronautes, les grands explorateurs des pôles, les constructeurs de sous-marins affirmeront tous que Jules Verne leur a donné l'idée de tenter l'impensable. L'Américain Simon Lake crée un Nautilus qui, lui aussi, explosera le fond des océans. Au même moment, la France commence à construire sa flotte sous-marine.

    Jules Verne avait raison d'écrire : " Tout ce qu'un homme est capable d'imaginer, d'autres seront capables de le réaliser. "

    Tandis que son dernier ouvrage, L'Invasion de la mer, paraît au tout début de 1905, en même temps que les premiers essais de vol aéroplane, une crise de diabète emporte l'écrivain. Quatre années avant sa mort, le cinéma avait commencé à s'occuper de ses romans : Les Enfants du capitaine Grant furent réalisés en 1901 par Fredinand Zecca, pour Charles Pathé ; puis, l'année suivante parut sur les écrans le fameux Voyage dans la Lune de Georges Mélies

    Dans ses lettres du Tonkin et de Madagascar, Lyautey rapporte une de ses conversations avec un fonctionnaire aux conceptions attardées.
    C'est sans doute le plus bel hommage qu'on puisse rendre à Jules Verne :
    " - Mais oui, mon bon monsieur, c'est du Jules Verne, parce que, depuis vingt ans, les peuples qui marchent ne font plus que du Jules Verne ! "


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