•  

    La lune éclairait déjà la colline lorsque père Loup et mère Louve découvrirent le petit homme. Aussitôt, ils décidèrent de l'élever comme l'un de leurs petits, Mowgli, ainsi baptisé par ses parents adoptifs, fit donc son entrée dans le clan des loups, parrainé par Baloo, l'ours brun, et Bagheera, la panthère noire. Mowgli grandit et connut toutes les aventures qu'un petit d'homme élevé dans la jungle peut connaitre...

    **********

    Ce que l'on appelle communément Le Livre de la jungle de Rudyard Kipling regroupe en fait deux " Livres de la jungle ". Le premier parut en 1894, le second en 1895. Ils réunissent, outre l'histoire de Mowgli, celle de Kotick, le phoque du Grand Nord, celle de Rikki-tikki-tavi, la mangouste et de Karai le serpent, celle de Toomai le petit cornac. A travers toutes ces histoires d'animaux, sous toutes les latitudes, Kipling à mis en scène les thèmes qui lui tiennent à cœur ; la solidarité de tout ce qui vit contre la mort, la faiblesse et la nudité de l'homme, sa toute-puissance cependant, les actions héroïques et le respect de la loi établie...

    L'enfant de la jungle est resté jusqu'à ce jour l'original de l'un des très rares grand mythes moderne. En ce sens, il réalise le dessein de son auteur. Situé à la fois hors du temps et dans l'actualité, le cycle de Mowgli établit le passage mystérieux de la nature à l'histoire.

    "Toomai des éléphants recèle un témoignage rare. A titre de vrai croyant, et grâce à la confiance de son propre éléphant, ce gamin hindou a le droit d'assister à ce que nul n'a vu, la danse des éléphants, sorte de fête mystérieuse, où tous ces pachydermes s'assemblent de nuit pour piétiner en cadence. Peu de chose le passent en intérêt dans toute l'oeuvre de Kipling.

    Quelques temps avant sa mort, il fit un discours où il expliquait qu'un écrivain n'a sur l'avenir de ses oeuvre aucun droit de regard, aucune puissance paternelle : " Le mieux qu'un écrivain puisse espérer, c'est qu'il survivre de son oeuvre une part assez bonne pour qu'on y puise pour soutenir ou embellir la réaffirmation de quelques antiques vérité ou la résurrection de quelques vieille joie. "  

      


    votre commentaire
  • Un blade runner, c'est un tueur chargé d'exterminer les androïdes qui s'infiltrent sur Terre. Et Rick est le meilleur blade runner de la Côte Ouest. Le lecteur suis les activités du chasseur de prime qui tente de détruire les six dangereux androïdes dans un San Francisco dangereux. Il espère avec l'argent de ses contrats changer son mouton électrique pour réaliser son rêve et s'offrir ainsi un vrai animal alors que ceux-ci ont pratiquement disparu de la surface de la Terre. Mais face à lui, surgit la très belle Rachel. Femme ou Androïde ? L'aime-t-il ? Peut-il l'aimer ?

    **********

    Ecrit en 1968, cette histoire, qui mélange polar et science-fiction, reste indémodable grâce à ses multiples rebondissements, son héros inoubliable, son questionnement existentiel sur l'humanité et son avenir, et, bien sûr, son univers glaçant. Il est le livre idéal pour découvrir Philip K. Dick.

    Sur une Terre désertée au fur et à mesure par les humains pouvant fuir, Rick Deckard va devoir affronter non seulement ses questionnements psychologiques et métaphysiques mais aussi et surtout les quelques androïdes qui cherchent à se cacher parmi les humains restants.

    Philip K Dick pose de nombreuses questions d'ordre philosophique. Quelle est la différence entre un homme et une machine dotée d'intelligence ? Qu'est-ce qui caractérise l'Humanité alors même que les hommes ne cessent de se faire la guerre, de détruire leur environnement et de se montrer individualiste ? L'homme est-il capable de faire preuve d'une réelle empathie envers les êtres vivants ? 

    Au-delà du "simple" roman de science-fiction, Blade Runner est aussi un véritable essai philosophique particulièrement pertinent sur la nature humaine.

    Le roman est court et se lit très vite tant il est bien écrit et passionnant. 

     

     


    votre commentaire
  • Candide, élevé au château du baron de Thundertentronckh en Westphalie, a appris de son précepteur Pangloss que : " tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles " Mais, chassé de ce paradis par le baron, qui ne veut pas entendre parler de son amour pour sa fille Cunégonde, il va découvrir, au cours d'un capricieux voyage, les horreurs de la guerre, de l'égoïsme, de l'Inquisition espagnole. Avec un nouveau compagnon, Cocambo, il arrive dans un pays de rêve, l'Eldorado, où les hommes vivent heureux dans une société idéale. Mais par vanité, chargés d'or et de pierres précieuses, ils repartent sous prétexte de chercher Cunégonde. Les horreurs de la vie les assaillent à nouveau ; ils découvrent l'esclavage, se font voler leurs biens, repartent en Europe, en France, en Angleterre, à Venise, où tout n'est que vice et misère. Pendant ses aventures, Candide a eu l'occasion de remettre en cause l'optimisme de Pangloss. Arrivé à Constantinople, Candide rencontre par miracle Cunégonde vieillie et tous ses compagnons de ses aventures. Devenu philosophe, il devient le chef de cette société qu'il engage à travailler sur une petite terre : " Il faut cultiver notre jardin. "

    **********

    Ce conte de trente chapitres comporte d'une part une prise de position philosophique contre l'optimisme, d'autre part une féroce et lucide satire politique, religieuse et sociale.

    Voltaire en effet s'en prend, avec un certain parti-^ris, au philosophe et savant allemand Leibniz, qu'il ridiculise dans la célèbre formule du précepteur Pangloss, incorrigible bavard, incapable d'adapter sa réflexion aux faits.

    C'est sur le mode satirique que Voltaire s'en prend aux institutions de son temps. Il est particulièrement scandalisé par l’intolérance religieuse, par l'incurie des privilégiés et par les ravages de la guerre. Il exprime ses indignations d'une façon contenue et efficace grâce à son inimitable ironie. Personnages odieux et ridicules se succèdent dans un ballet aux accents grinçant qui nous rappellent le pessimisme de l'auteur malgré l'apaisement de la leçon finale. 

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique