• Pierre Corneille - Le Cid*

    A Séville, le père de Chimène, don Gomès, et le père de Rodrigue, le vieux don Diègue, se sont mis d'accord sur le mariage de leurs enfants. Mais don Gomès, jaloux de n'avoir pas été choisi comme protecteur du prince soufflette son heureux rival, do Diègue. Rodrigue est alors partager entre le désir de venger son père et celui de préserver son amour pour Chimène.

    Il choisit de défendre l'honneur de la famille et provoque don Gomès qu'il tue. Chimène demande vengeance au roi contre le meurtrier de son père. Rodrigue arrive alors devant Chimène pour se faire tuer de sa main. Elle s'y refuse par amour.

    Or une attaque soudaine des Mores oblige Rodrigue à aller combattre ; il revient vainqueur. Chimène persiste à demander justice. Le roi lui propose de choisir un champion qui se battra en duel contre Rodrigue. Malgré sa décision de se laisser tuer, Rodrigue, que Chimène exorte à se battre, sort vainqueur du combat mais épargne la vie de son adversaire. Le roi accorde un délai à Chimène, après quoi elle devra épouser Rodrigue...

    **********

       Toute l'originalité de Corneille repose sur le choix de faire de l'action dramatique une véritable crise morale. Rodrigue, s'il avait refuser de venger son père, perdait du même coup l'estime de Chimène. Tout son héroïsme tient en ce qu'il contrôle ses passions sans les étouffer, tout comme son double, Chimène. L'un et l'autre rivalise par leur sens du devoir. Les autres personnages sont à leur image : tous usent de leur libre arbitre pour choisir leur devoir, sans perdre pour autant leur vérité humaine. Ils justifient par leur conduite leur place dans la hiérarchie sociale. 

      Aussi le héros cornélien, loin d'être soumis à la fatalité, est-il le maître de sa destinée. La langue de Corneille taduit les sentiments profonds des personnages grâce aux ressources poétiques de l'éloquence et du lyrisme, que ce soit dans les monologue ou dans les dialogues. De même, certaine maximes saisissantes renforcent la fermeté de caractère des héros et s'imposent à notre mémoire.

     

    Quelques citations délicieuse

     

    « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
    N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? »

     

    « Rodrigue, as-tu du cœur ? » 

     

    « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées,
    La valeur n’attend pas le nombre des années » 

     

    « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire » 

     

    « Et le combat cessa faute de combattants » 

     

     

     

     


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