• Georges Arnaud - Le salaire de la peur*

    Le chômage, la misère et la famine se sont installés dans ce dépotoir du littoral pacifique. Un trou sordide et malsain peuplé d'aventurier et d'alcooliques, avec, au loin les champs pétrolifères du Guatemala. Rongés par les fièvres, l'ennui et les drogues, ils attendent, cherchant une improbable porte de sortie. Le choix est simple : partir ou crever.

    " On embauche d'excellents chauffeurs de camion. Travail dangereux. Haut salaires. S'adresser au bureau "

    O'Brian le contremaître de la Crude & Oil Limited décide d'envoyer deux camions, tout à fait ordinaires, avec comme chargement, cent kilos de nitroglycérine, dont une seule secousse peut faire volatiliser tout un quartier de la ville.

    L'état des camions et l'état des routes ne laissent qu'une chance sur deux aux conducteurs et ils doivent être de retour dans douze heures. Pour être sur d'avoir des candidats au suicide, il offre mille dollars cash.

    Après un début plutôt lent mais nécessaire à la présentation des personnages et à la compréhension de l'histoire, commence le voyage. On suit chaque instant du périple des chauffeurs dont on peut ressentir la peur, qui transpire jusqu'au lecteur. Le livre tient en haleine tout au long de leur parcours, où la moindre défaillance peut-être mortelle pour ces hommes.

    Une fausse manœuvre, une vitesse trop rapide ou au contraire trop lente suivant la configuration du terrain et tout pète. L'angoisse et la peur sont omniprésentes. C'est une rude épreuve, à la fois physique et psychologique.

    C'est ce voyage hallucinant que l'auteur décrit en détail. Le suspens est total concernant la réussite ou l'échec de la mission.  

     


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