• George Sand - La Petite Fadette*

    Landry et Sylvinet sont les jumeaux inséparables d'une famille de pauvres paysans. En grandissant, Grandy est amené à s'éloigner du domicile familiale pour travailler, et Sylvinet souffre de l'absence de son frère et de son indifférence apparente. D'autant plus que Landry fait la connaissance de la petite Fadette, que l'on surnomme ainsi parce qu'elle est élevée par la mère Fadet, soupçonnée de s'adonner à la sorcellerie. La petite Fadette est sujette aux moqueries des enfants de son âge mais Landry, peu à peu, sait aller au-delà des apparences et découvre les bons sentiments et finalement l’innocence de la fillette.

    Amoureux l'un de l'autre, ils cachent leur relation, mais Sylvinet finit par découvrir leur secret. Les parents des  jumeaux s'opposent fermement à cette liaison. Mais, avec le temps, ils s'aperçoivent, tout comme Sylvinet, pourtant jaloux, que la petite Fadette n'est pas une méchante fille, et acceptent de la marier à Landry.

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    Avec la Mare au diable et François le Champi, La Petite Fadette, constitue un des romans champêtre de George Sand. Il fut rédigé alors que l'auteur s'était retiré dans son Berry natal, dont elle décrit les moindres aspects, avec une inspiration rustique, la nature étant un "personnage" à part entière.

    L'intrigue à proprement parler est mince et laisse une très grande place aux sentiments, au lyrisme et à l'idéalisme. Les personnages en présence sont simple, les paysans sont idéalisés, les dialogues délicats. Le personnage de Fadette, cette petite fille méprisée, est touchant, tant elle est de bonne volonté et pardonne à ceux qui lui font du mal. Cette naïveté, reflet de la pureté d'un être simple, conduit à une conclusion très morale, à l'image des lieux communs moraux, sentimentaux et politiques, que George Sand ne sut éviter.

    Gustave Flaubert à propos de George Sand :

    "Il fallait la connaitre comme je l'ai connue pour savoir tout ce qu'il y avait de féminin dans le cœur de ce grand homme, l'immensité de tendresse qui se trouvait dans ce génie. Elle restera une des illustrations de la France et une gloire unique"

     


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