• Camus Albert - l'Etranger*

     

    Camus Albert - l'Etranger

    Meursault est un homme calme, indifférent, un homme qui vit en détail. Il travail dans un bureau, déjeune tous les jours chez Céleste et peut passer un dimanche entier à regarder par la fenêtre la vie tranquille d'Ager.

    Il ne participe à rien. Il écoute. Il répond, et c'est tout. Sa mère meurt à l'hospice. Il assiste à l'enterrement. Le lendemain, il rencontre Marie. Il fait l'amour. Il a maille a partir avec trois Arabes. Il en tue un.

    Arrêté, il est pris dans les rouages de la machine judiciaire. Il s'habitue à la solitude de la prison. Il raconte le meurtre. Il ne se sent pas criminel. Au tribunal, il assiste en observateur, avec froideur : " Dans un sens, cela m’intéressait de voir un procès. " Le juge l'accuse de sa froideur pendant la veillée mortuaire de sa mère, d'avoir eu une liaison le lendemain de l'enterrement et de rire avec sa jeune maîtresse. Il est devenu un " monstre moral", passif, indifférent à tout ce qui l'entoure... Il est condamné à mort. En attendant son exécution, il cherche à n'en être pas trop obsédé. Dieu lui parait "une question sans importance". Il ne trouve le calme qu'après la sortie de l’aumônier découragé. 

    **********

    L'immense succès de L'Etranger dès sa parution en 1942 n'est pas un hasard. Meurseault est étranger au monde, aux autres, à lui-même. Un roman sombre, un roman sur l'indifférence humaine.

    L'étranger qu'il veut peindre, c'est justement un de ces terribles innocents qui font scandales d'une société parce qu'ils n'acceptent pas les règles de son jeu. 

    Mersault, il a plus ou moins la capacité émotionnelle d'un mollusque, c'est le genre de brave type qui ne se prend pas la tête, qui prend un peu la vie comme elle vient mais quand un jour il pète un plomb et abat un arabe, là c'est le drame et accessoirement la descente aux enfers sur le plan social. 

    L'étranger peint c'est l'un de ces terribles innocents qui font scandales d'une société parce qu'ils n'acceptent pas les règles de son jeu. 

    Camus Albert - l'Etranger

     


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