• Aristophane - Lysistrata*

    Aristophane - Lysistrata

    Lysistrata convoque ses amies au pied de l'Acropole, à Athénes, pour mettre fin à la guerre qui oppose les Athéniens et les Spartiates ; elle leur propose de se refuser sans pitié à leur maris et à leurs amants et de se barricader sur l'Acropole, où est déposé le trésors de l'Etat. Après avoir obtenu, non sans peine, l'accord des plus excitées. Lysistrata leur fait prêter serment. Commence alors une émulation dans l'abstinence et la résistance aux appels de la chair dans un climat de franche gaieté : Myrrhine va même jusqu'à provoquer au dernier degré son mari pour lui refuser son corps. Les hommes, belliqueux et fiers, sont finalement prêt à accepter n'importe quoi pour que cesse leur supplice.
    Après un bref sermon de Lysistrata, qui exalte la paix, tous décident de mettre fin aux hostilités.

    Aristophane - Lysistrata

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    Puisque les hommes sont fous de la guerre, le guerre, les femmes décident de les faire redevenir sages en les rendant fous par la grève du devoir conjugal. Pour Aristophane, les hommes doivent comprendre que les forces de la vie sont liées : les joies du lit, de la table, de l'amour, du travail et du repos dépendent toutes de la paix. 

    Dans son discours final, Lysistrata exalte la vraie gloire de la maternité, la sagesse des femmes dans la vie quotidienne, leur sens de l'intimité et de la continuité, contre tous les entêtements masculins. Elle représente un cri de révolte et de bon sens devant le carnage de la guerre. Sous le ton de la farce et de la grossièreté, on sent à tout moment des accents de conviction pathétique et profonde pour restaurer un sentiment fraternel et une générosité vraie.

    La pièce est osée, Jules Lemaître s'indignait de sa "constante et entière obscénité" : "Il est étrange de penser que des millions d'hommes assistaient publiquement à ce spectacle, que les plus dépravés d'entre nous auraient peut-être quelque peine à supporter aujourd'hui en comité très restreint et dans quelque coin d'atelier." Mais il est bon de rectifier cette opinion en fonction du contexte. La comédie à ses débuts tire son origine de rites phalliques liés au culte de la fécondité, qui est considérée comme le plus haut et le plus noble des dons des dieux . Par ailleurs, les comédiens dans l'Antiquité étaient tous des hommes ; les scènes osée ne sont donc en rien provocantes pour les spectateurs.

      

     

    Aristophane - Lysistrata

     

    La grève du sexe pour arreter la guerre il fallait y penser !

    Faites l'amour pas la guerre.

    La pièce est osée, Jules Lemaître s'indignait de sa
    " constante et entière obsénité "

    Un langage cru et des scène très osée a mourir de rire. 

    A (Re) découvrir.


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