• Johann Wolfgang von Goethe - Bio*

    Par certains aspects, Goethe fut sans conteste l'une des dernières personnalités ayant l'envergure des grands esprits de l'Antiquité ou de la Renaissance. L'étendue et la diversité de son savoir, de ses connaissances furent phénoménales ; il fut critique, écrivain, poète, dramaturge, journaliste, peintre, directeur de théâtre, homme d'Etat, pédagogue, philosophe et homme de science. Ses écrits scientifiques, pour ne parler que de cela, occupent près de quatorze volumes ! En littérature, il a laissé de la poésie, des romans, des drames, des récits autobiographiques, des essais critiques et une correspondance forcément volumineuse. Aujourd'hui, il reste l'auteur de l'un des monuments de la littérature mondiale, Faust, son testament spirituel, une oeuvre qui l'accompagna pendant toute sa vie, une oeuvre actuelle par sa richesse et sa complexité. 

    Johann Wolfgang von Goethe - Bio

    Originaire de Francfort-sur-le-main, où il naquit le 28 août 1749, Goethe était issus d'une famille aisée et cultivée, dont les caractéristiques symbolisent en quelques sorte les deux grandes forces qui allait animer le futur génie : la rigueur morale et intellectuelle du Nord et la passion, le génie créateur du Sud. Après une enfance décrite par Goethe lui-même comme heureuse, il étudia le droit à Leipzig, puis à Strasbourg, ce qui lui valut un poste d'avocat à la Cour impériale de Justice de sa ville natale. Mais la rencontre et l'influence du philosophe et écrivain Herder allait l'orienter définitivement vers son domaine de prédilection : la littérature. Il avait certes déjà publié des ouvrages de poésie et un hymne en prose mais c'est surtout grâce à un drame en prose, Götz von Berlichingen, et à un roman sentimental, Les Souffrances du jeune Werther, que Goethe connus ses premiers succès. En même temps, il se posait en chef de file du
    " Sturm und Drang " (Tempête et Élan), mouvement préromantique influencé par les idées de Rousseau et opposé au rationalisme de
    l' " Aufklärung " (La philosophie des Lumière). A moins de trente ans, Goethe était déjà le poète allemand le plus populaire.

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    Sans jamais abandonné totalement sa carrière littéraire, Goethe entra en 1775 dans la vie publique, devenant conseiller du grand-duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar. Il eut notamment la charge de directeur responsable de l'irrigation et des Routes, de commissaire à la Guerre, de directeur des Finances, de directeur de la Culture ; et cela ne l'empêcha nullement de se consacrer à divers travaux scientifiques très sérieux : en biologie, il fit évoluer la classification des être vivants ; en anatomie, il découvrit certaines structures du squelette humain ; en botanique, il établit la théorie de la métamorphose ; en physique, il s'opposa à la théorie de la lumière de Newton, adoptant ainsi une position qui tendit à le discréditer au sein du monde scientifique.  

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    Ses multiples activités finirent tout de même par limiter le travail littéraire de Goethe, et c'est pour échapper à ses fonctions officielles qu'il entreprit un voyage en Italie, réalisant ainsi un rêve de jeunesse. Il put concrétiser son admiration pour l'idéal et l'esthétique antique au cours d'une période classique qui fut parmi les plus heureuses de sa vie et lui permit d'atteindre une grande maturité. De cette époque, on retiendra surtout les drames Iphigénie en Tauride (1786) et Torquato Tasso (1789), des poèmes et ballades, un roman d'éducation (Les Années d'apprentissage de Wilhem Meister) dans lequel il prend le contre-pied de Werther et abjure le romantisme, une épopée bourgeoise (Hermann et Dorothée), la première partie de Faust, Le Voyage en Italie et une autobiographie, Poésie et vérité.   

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     Enfin, libéré de ses charges officielles, après avoir dû accompagner le grand)duc Charles-Auguste dans les campagnes prussiennes contre les armées de la Révolution française, Goethe occupa le poste de directeur du théâtre de Weimar. Surtout, grâce à l'amitié profonde et sincère de Schiller et à ses encouragements, il reprit le Faust, l'oeuvre qu'il n'avait jamais véritablement abandonnée et qu'il termina peu avant sa mort, le 22 février 1832. Avant cela, il avait encore publié deux autres chefs-d’œuvres : Les Affinités électives et Les Années de voyage de Wilhem Meister.   

     


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