• CITATIONS

     

    • La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est la pratiquer
    • La source du vrai bonheur est en nous, et il ne dépend pas des hommes de rendre vraiment misérable celui qui sait vouloir être heureux
    • J'étais fais pour vivre, et je meurt sans avoir vécu
    • Le contentement se lit dans les yeux , dans le maintien, dans l'accent, dans la démarche, et semble se communiquer à celui qui l'aperçoit
    • Je sais et je sens que faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter
    • Quand je paie une dette c'est un devoir que je remplis ; quand je fais un don c'est un plaisir que je me donne.
    • Faut-il s'étonner si j'aime la solitude ? Je ne vois qu'animosité sur les visage des hommes, et la nature me rit toujours
    • C'est la force et la liberté qui font les excellents hommes. La faiblesse et l'esclavage n'ont fait jamais que des méchants

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  • Il n'y a pas à dire, Mazel était un grand amateur des aventures de Tarzan cré en 1912 par Edgar Rice Burroughs. Un petit faible pour celles dessinées par Burnes Hogarth, le maitre du genre le qualifiant même parfois, de manière un peu empathique,
    de " Michel-Ange de la BD ". A cela s'ajoute également quelques parodies et autres inspirations diverses comme d'Akim des Italiens Roberto Renzi et Augusto Pesrazza.

    Tarzan arrive chez Spirou en 1946 jusqu'en 1949 avant de s'expatrier dans le journal Le moustique, un hebdomadaire spécialisé dans la publication de programme radiophoniques t ce pour cause de censure. Le succès de Tarzan auprès des jeunes enfants et son accoutrement sommaire suscitent le courroux des pédagogues obtus, pour qui " Tarzan est parfaitement incorrect dans sa tenue, ainsi que la jeune fille qui
    l'accompagne "

    Reste que certains décident un beau jour de renouer avec leur émotions juvéniles, gardant un souvenir prégnant du personnage, allant jusqu'à s'en inspirer, voire à l'inverse, en prendre le contre-pied... comme vont le faire Cauvin et Lazel dans leur " Boulouloum et Guiliguili "

    L'idée est d'accentuer la parodie et de mettre en scène un mini Tarzan, accompagné d'un énorme gorille. Le projet d'une histoire courte fut enfin finalisé. 

    Reste à dénommer les deux personnages principaux. Mazel, grand lecteur devant l'Eternel, songe à Jules Renard, un auteur qu'il adore, et à son fameux Journal dans lequel l'écrivain s'adresse épisodiquement à Boulouloum, le surnom affectueux qu'il a donné à son fil Pierre. Si la désignation du petit garçon sonne comme une évidence pour Mazel, il peine un peu à trouver le patronyme du gorille. Raoul Cauvin lui suggère alors le " chatouilleux " Guiliguili. Un nom que l'on pourra juger à postériori trop enfantin, mais qui a sans doute à l'époque, lors de sa création, fait sourire le tandem.

    Rappelons qu'il ne s'agit qu'au départ que de signer un récit complet. D'entrée de jeu, cette histoire courte de 4 planches, met en scène tous les éléments qui feront par la suite le sel de la série. La nature sauvage de ce qui est censé être une réserve protégée, sa flore et surtout sa faune, deux trafiquants vraiment idiots... et bien entendu le Tarzan miniature et son grand singe de copain. 

    Les aventures de Boulouloum et Guiliguili peuvent commencer.


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  • La scène se déroule en septembre 1957 à Saint-Idesbald. Jeune parents, Pierre Culliford, dit Peyo, André Franquin et leurs épouses respectives ont loué ensemble une villa dans cette petite station balnéaire de la Côte belge.

    Au cours d'un repas, Pierre cherche la salière, l'aperçoit en bout,  de table, veut la demander à André mais le mot lui reste sur le bout de la langue : " André passe-moi la... allez, le... schtroumpf, là près de toi ! "

    Le mot fait mouche, et Peyo racontera sa naissance des centaines de fois dans sa carrière.
    " Pourquoi ai-je dit 
    schtroumpf ? Ca je suis incapable de le dire, avouera-t-il. Toujours est-il qu'André m'a répondu : " Tiens, voilà ton schtroumpf ! " Et je lui ai répliqué : " Merci de me l'avoir schtroumpfé, quand je n'en aurai plus besoin, je te le reschtroumpferai ", et ainsi de suite... " Ce déjeuner " schtroumpf " restera un grand moment de rigolade de leurs vacances.

    Quelques mois plus tard, débute dans Spirou la neuvième aventure de Johan et Pirlouit, intitulée la flûte à six trous.
    Peyo, pétri de culture populaire, imagine une histoire de flûte enchantée : Pirlouit tombe sur une flûte qui a le pouvoir de faire danser les gens jusqu'à épuisement. 
    Mais qui a donc créé cette flûte magique ?

    Peyo songe d'abord à un enchanteur ou a une sorcière. Et puis l'inspiration a surgi : pourquoi ne serait-ce pas un farfadet, un de ces petits êtres dont on sait qu'ils vivent la nuit, mais que l'on voit très rarement ? 

    Pour créé ce farfadet, il a une réminiscence. A 17 ans, pendant l'été 1945, il a travaillé comme gouacheur dans un petit studio de dessin animé à Bruxelles. Parmi les projets de films du studio, l'un s'intitule Le cadeau de la fée et met en scène des petit lutins coiffés d'une corolle de fleur renversée. La CBA fera faillite, le dessin animé ne sera jamais réalisé, mais ces personnages resteront gravés dans la mémoire du jeune Culliford.

    Les lutins qu'il imagine pour La flûte à six trous ont troqué leur corolle de fleur contre une espèce de bonnet phrygien d'un blanc immaculé... Reste à leur trouver un nom. Peyo a un
    déclic : pourquoi ne pas utilisé ce " 
    schtroumpf " qui les a tant amusés, Franquin et lui, l'été dernier ? Et tant qu'a faire, les Schtroumps parleront leur propre langage : le schtroumpf !

    Après avoir joué à cache-cache avec Johan et Pirlouit pendant de nombreuse semaines de prépublication de La flûte dans Spirou, les Schtroumpfs sont enfin dévoilé à la planche 37 le 23 octobre 1958, soit plus de 5 mois après le début de cet épisode dans le journal.

    Les Schtroumpfs sont haut comme trois pommes, ils ont chacun 100 ans et ont un chef, le Grand Schtroumpf, âgé lui de 542 ans. Quand à leur couleur de peau, elle résulte d'une réflexion de l'épouse de Peyo, Nine Culliford, sa coloriste attitrée : " J'ai procédé par élimination. Comme, au départ, les Schtroumpfs se dissimulent tout le temps dans les feuillages, je ne pouvais pas les faire verts, ils se seraient noyés dans le décor !

    Les Schtroumpfs

    En rouge, ils auraient été trop voyants...
    Et en jaune vif, ce n'était pas très heureux. Restait donc le bleu, ce n'était pas compliqué ! " Quand à la couleur rose, elle était exclue d'office : pour Peyo, il est clair que les S
    chtroumpf ne sont pas des créatures humaines...

     

     


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    François Lelord nous emmène au Vietnam où julien, jeune médecin français, aura l'occasion de faire de belles rencontres : Il y a Fleur, l'étudiante, Wallace et Margaret, un couple d'américains et puis la petite marchande de souvenirs, qui vend ses bibelots aux touristes pour survivre... Mais le début d'une épidémie va bouleverser la vie de Julien. Tout d'abord, le service où il travaille va être mis en quarantaine, puis il voit débarquer Cléa une spécialiste en bactériologie et par ailleurs ancienne amoureuse. Dans la chaleur du Vietnam, les histoires s'entrelacent...

    **********

    Roman doux-amer sur la quête du bonheur et voyage nostalgique d'un pays lointain, ce livre nous emporte et nous transporte avec délicatesse.

    Lumière d'Automne, la petite marchande dont il est question est discrète et timide. Elle a peur de déranger, d'importuner. Elle doit cependant travailler et gagner un peu d'argent pour nourrir sa famille. Elle choisit les premières heures de la matinée pour s'approcher des touristes attablés aux terrasses des cafés ou profitant de la beauté du paysage au bord du lac. Julien, jeune médecin Français sera intrigué et attiré par cette belle jeune fille malgré l'inquiétude que lui cause la mort mystérieuse d'une religieuse et la propagation d'une mystérieuse épidémie.

    Une grande question est abordée dans ce livre : l'amour est- il possible entre deux êtres que tout sépare ?

     

     

     François Lelord est une ancien médecin qui officiât un temps au Vietnam. Il partage actuellement sa vie entre la France et l'Asie, démontrant son intérêt prononcé pour ce pays lointain aux tradition ancestrales si profondément enracinées.

    Ce livre est à la fois un hymne au voyage, un roman d'amour et une aventure intéressante, le tout sur fond de menace du fameux virus inconnu.

    Le chapitre sont courts et ce rythme donne envie en permanence de tourner les pages pour en savoir plus. 

    Avec beaucoup de poésie, François Lelord nous promène dans ce pays majestueux et mystérieux et nous fait partager ses coutumes. 

    Cette "petite marchande de souvenirs" est un véritable plaisir de lecture. 


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    Un recueil des plus belles histoires de la tradition soufie. Un livre qui nous emmène dans les caravansérails et maisons de thé du Moyen-Orient et d’Asie centrale où les mystérieux derviches, partis à la recherche de la Vérité, se rencontrent et partagent leurs histoires.

    Contes, récits, paraboles, ces textes qui ont plusieurs niveaux de sens tour à tour nous émerveillent, nous amusent et nous éveillent.

    Paradoxalement, les contes derviches n'ont jamais été présentés comme ne faisant partie du monde des fables, des légendes et du folklore. Pour leur esprit, leur construction et leur piquant, ils sont comparés aux plus beaux récits de toutes les cultures confondues. Pourtant leur véritable fonction en tant qu'histoires-enseignements soufies est si méconnue du monde moderne qu'il n'existe aucune expression, technique .ou courante, permettant de les décrire. Le contenu de Contes derviches est le résultat de mille années de développement ; Un millénaire pendant lequel des maîtres derviches ont utilisé ces contes et d'autres histoires éducatives pour apporter un enseignement à leurs disciples.
    Les contes servent à transmettre le pouvoir d'une perception accrue, inconnue de l'homme ordinaire.

    Ces contes derviches aux parfums moyen-orientaux dépaysent le lecteur et égarent le voyageur.

     

    Trois conseils

    Un jour, un homme attrapa un petit oiseau chétif qui lui dit: “Captif, je ne te serai d'aucun secours, mais si tu me rends la liberté, je te donnerai trois précieux conseils.”

    L'oiseau promit de donner le premier conseil quand il serait encore entre ses mains, le deuxième lorsqu'il serait perché sur la branche d'un arbre et le troisième alors qu'il aurait gagné le sommet d'une montagne.

    L'homme accepta et écouta le premier conseil de l'oiseau: “Si tu perds quelque chose, ne le regrette pas même si tu y tiens autant qu'à ta propre vie.”

    L'homme relâcha l'oiseau qui alla se percher sur une branche avant de lui prodiguer le deuxième conseil: “ Ne crois jamais rien qui soit contraire au bon sens.”

    Puis l'oiseau s'envola jusqu'au sommet d'une montagne d'où il déclara: “Pauvre infortuné ! Sais-tu que mon corps renferme deux énormes joyaux dont tu serais maintenant l'heureux propriétaire si seulement tu m'avais tué.”

    L'homme, pris d'un effroyable tourment à la pensée du gain perdu, implora l'oiseau:

    “ Donnes-moi au moins le troisième conseil.

    - Quel idiot tu fais, répondit l'oiseau. Tu es là à me demander encore un conseil alors que tu n'as même pas prêté attention aux deux premiers. Je t'ai dit de ne pas te tourmenter si tu perds quelque chose et de ne pas ajouter foi à ce qui est contraire au bon sens. Et c'est précisément ce que tu es en train de faire en ce moment. Tu te laisses berner par des inepties et te lamentes parce que tu as perdu quelque chose. Crois-tu réellement que mon corps chétif puisse contenir deux énormes joyaux et les transporter jusqu'au sommet d'une montagne ? Tu n'es qu'un nigaud prisonnier des balivernes communément colportées en ce bas monde.”


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