1. Bacon - La Nouvelle Atlantide

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  • Lors d'un voyage entre le Pérou et la Chine, des marins sont forcés d'accoster sur l'île de Bensalem, la Nouvelle Atlantide. 
    L'endroit est peuplé de Chrétiens ayant été convertis par saint Barthélémy, qui ont décidé de vivre là, coupés du reste du monde, et d'y mener une existence sage et heureuse. Le centre névralgique de l'île est la Maison de Salomon - ou collège de l'oeuvre des six jours - véritable centre universel d'étude et de recherche. Les habitants de Bensalem, héritiers des traditions hébraïques et évangéliques, ne se contentent pas de vivre de l'héritage du passé. 
    Régulièrement, ils envoient à l'étranger des savants, des chercheurs et d'autres explorateurs, qui effectuent des observations et rassemblent pour la Maison de Salomon tout ce qui peut servir à étudier et à "élucider les causes secrètes des choses : animaux, formes vivantes, pierres, végétaux, informations de toutes sortes, inventions, rapports de découvertes, etc. Le but de cette quête de la connaissance est d'augmenter le savoir humain, afin de permettre à l'homme de mieux dominer la nature et de lui procurer un mieux être.

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    Dans la Maison de Salomon, les savants et chercheurs s'adonnent à des expériences de toutes sortes : ils inventent de nouveaux métaux, ils font des expériences dans l'atmosphère, sur terre, sous terre et sous la mer, ils mettent au point des machine pour canaliser les eaux ou créer des vents, ils analysent la lumière et les sons, ils essayent d'enregistrer la parole et la musique, ils élèvent et cultivent toutes sortes d'animaux et de plantes, ils guérissent les maladies des hommes et ils ont trouvé le moyen de prolonger la vie.

    Par son côté utopique , La Nouvelle Atlantide fait évidemment penser à l'Utopie de Thomas More et à La Cité du Soleil de Campanella.
    Mais Bacon va moins loin dans l'imaginaire, peut-être parce qu'il a simplement voulu mettre en situation ses idées philosophique sur la science. Il est vrai aussi que son récit est resté inachevé, et qu'il ne concerne que la science et la recherche.
    Publié en 1627, ce texte est donc plus une utopie scientifique que politique et traduit le rêve d'une société par et pour la science que Bacon cherchait à défendre.

     

     

     

     

     


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    Ce livre est subdivisé en quatre grandes parties. Il tente d'élaborer un philosophie qui rendrait compte de la totalité de l'homme et de l'Univers. 

    Pour Bergson, tout part de la durée irréversible et réelle qui distingue les corps vivants des autres matières, les êtres vivants présentent les mêmes caractéristiques que la conscience : changement, créativité, évolution.

    La vie n'est rien d'autres qu'une évolution. A partir de là, c'est le deuxième temps de la réflexion, il s'agit d'examiner les formes de cette évolution vitales, en l'espèce de l'instinct et de l'intelligence. 

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    Bergson nous explique les différentes formes qu'a prise l'évolution au fil du temps. Le parcours de la pensée,de  l'intelligence et de l'instinct dans un livre exigeant et compréhensible pour le non spécialiste.

    L'histoire de l'évolution de la vie, si incomplète qu'elle soit encore, nous laisse déjà entrevoir comment l'intelligence s'est constituée par un progrès ininterrompu, le long d'une ligne qui monte, à travers la série des vertébrés, jusqu'à l'homme.

    A la rencontre de la psychologie et de la métaphysique, ce texte célèbre est une réflexion pionnière sur la théorie de l'évolution. Il en explore les mécanismes, les finalités, les contradictions, mais aussi des questions aussi fondamentales que la signification de la vie, l'ordre de la nature et la forme de l'intelligence.

    Pour lui, l'évolution est bien créatrice et ne se ramène pas seulement aux effets de la sélection naturelle. 

     

    Extrait

    Il y a des choses que l'intelligence seule est capable de chercher, mais que par elle-même elle ne trouvera jamais. Ces choses, l'instinct seul les trouverait ; mais il ne les cherchera jamais.

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    A un certains moment, en certains points de l'espace, un courant bien visible a pris naissance : ce courant de vie, traversant les corps qu'il a organisés tour à tour, passant de génération en génération, s'est divisé entre les espèces et éparpillé entre les individus sans rien perdre de sa force, s'intensifiant plutôt à mesure qu'il avançait. 

     

     


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    Prue Sarn, la narratrice, est affligée d'un bec-de-lièvre. Dans les croyance local, elle est considérée comme maudite. Son frère Gédéon, dit Sarn, a juré, à la mort de leur père, de devenir riche.
    Elle nous raconte le quotidien dans la ferme, l'amour de Jancy qui aime son frère qui refuse de l'épouser avant de s'enrichir par un travail de ferme dur et acharné. Gédéon travaille sans relâche afin de sortir sa famille de la pauvreté. Prue Sarn est aussi dotée d'un courage et d'une force de caractère à toute épreuve. Elle tient ainsi tête à son frère qui est implacable dans son objectif de réussite, à ceux qui l'insultent et aussi pour avoir le droit d'aimer malgré sa difformité. Elle est secrètement tombée amoureuse du tisserand Woodseaves, le plus bel homme du village...

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    Comme Emily Brontë, Mary Webb sait évoquer la nature avec poésie et nostalgie. C'est un roman envoûtant quelle nous a légué plein de bruit et de fureur, de brumes et de murmures, d'incendie, de poison, de violences et de beautés où l'ordre triomphe du désordre, ou l'amour universel l'emporte sur la passion égoïste.

    Une histoire belle, émouvante, universelle avec un amour passionné et une cruauté des autres face à sa différence physique. Un combat qu'elle va mener tambour battant . Ce livre est une leçon de vie et de courage.

    Un classique qu'il faudra (re)découvrir, une découverte à faire

     

     

     

     


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